dessin©France de RANCHINYves YACOËL grande feuille pixellisée, pastillage de vinyl sur bâche transparente de Bâches de France, accrochée en drapeau devant la Loge.
dans La Loge: Yvon TAILLANDIER, peinture acrylique sur toile,
GWEZENNEG, gravure, Anne GATEAU, bâche publicitaire imprimée
en numérique évidée, RAOM & LOBA, peinture acrylique sur toile, Marie-Odile LEMELAND
d'HUBERVILLE, dessins au stylo à pointe tubulaire, MAGLIONE,
carnet d'artiste, Jacques LE SCANFF, huile sur toile, Jacqueline
VAHE-DESGROUAS, peintures sur carton et dessins sur papier, Marie-Dominique
FRONTINI, empreintes de papier moulé, Ilias POULOS, photographie,
Jean-Marc TEILLON, 9 petits formats huile sur toile, Bruno LIVORY, petites mains de fer rouillé,
May LIVORY, pliages d'électrographies
marouflées sur papier journal, France de RANCHIN, 4 dessins
sur papier, Elizabeth QUERBES, 2 assemblages, Richard QUEMERAIS,
peinture acrylique sur non tissé, Fabien FERY, petits
formats papier et 3 chassis toile de lin, techniques mixtes,
Michelle HERRY, 30 dessins au plafond, Elizabeth MORCELLET, installation,
sous-verres, herbes et feuilles de nénuphar peintes, Elvio
DEL PIERO, gommettes sur plastique à bulles et cahier
cinétique.
Le journal d'un
jour:
Le Petit
Digital Illustré
Du minuscule au
majuscule, identité digitale, spirale initiatique, dédale
de la destinée...
Nouvelles, aphorismes, billets d'humeur
et tribune libre, écho des recherches plastiques et catalogue
de l'exposition. format A3, 16 pages, 20F
par correspondance.
Outre
les textes, dessins, photos, de tous les artistes ci-dessus,
des dessins de labyrinthes faits par des enfants, réunis
par Huguette KIRBY, poèmes de Christine BONDUELLE, portraits
de marcheurs par Isabelle DORMION, dérives urbaines par
Claude CHANAUD, un cri de Cyrille FRANCILLON, des dessins de
Jeanne BORENSZTAJN, un sceau de Jean-Hercule Maximilien BROMENACH
de HAUTES SELLES, dit Suchy, une petite lettre de Nouchka OVTCHINNIKOFF,
un poème d'Ivan ZELINSKI, une fiction robotique des architectes
MAGERAND & MORTAMAIS, une écosophie des architectones
par Patrick CURRAN, une peinture de Pierre CORNUDET... et l'édito
de la Concierge: "... transfigurer d'un coup de pouce les choses de la vie en figures où se perdre avec volupté. Terrasser les dragons tapis au fond des impasses d'illusions, d'un index décidé. D'un majeur énergique, taper "retour sur Réel" pour sortir de la léthargie labyrinthique des charmes virtuels. Se forger une nouvelle identité en déblayant son imaginaire des faux-semblants. Faire fondre son dédale mental avec des tours d'évasion dignes des plus grandes illusionnistes. Imprimer sa trace sur la ligne sinueuse des sentiers perdus qui sentent bon la fleur nouvelle, se laisser prendre dans la contemplation hypnotique des nuages, redécouvrir les nervures des feuilles, les cartographies de peau des visages et des mains, les signes cachés de la vie dans les murailles les plus urbaines."
Geste enfantin, degré zéro de l'art:
tremper son doigt dans la confiture de fraises, la fange, le sang, le charbon, la moutarde, la farine, la cendre, l'encre, le vitriol et la digitaline, et imprimer sa trace sur une feuille, un pavé, une peau, un tissu, des murailles, des journaux, un os, une anguille, une andouille, un pigeon...
La Loge